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SUCCESS STORY

Le Projet NEER-TAMBA appuie l’entreprenariat des femmes et des jeunes

Le Projet NEER-TAMBA est une initiative du Gouvernement Burkinabè. Il bénéficie de l’appui financier du Fonds international de Développement Agricole (FIDA), du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) et la contribution des populations bénéficiaires, le tout pour un coût global de soixante-un (61) milliards de F CFA. D’une durée de huit (8) ans, Le Projet NEER-TAMBA est en cours de mise en oeuvre depuis 2014, dans les régions du Nord, du Centre-Nord et de l’Est du Burkina Faso.
L’entreprenariat, notamment celui des femmes et des jeunes, ne bénéficie pas toujours de l’encadrement nécessaire à son développement. Les initiateurs de projets, aussi originaux et porteurs qu’ils puissent être, n’ont pas toujours accès à un accompagnement adéquat pour faire prospérer leurs affaires et en tirer le meilleur profit.

C’est pourquoi le Projet de Gestion Participative et Durable des Ressources naturelles au Nord, Centre-Nord et Est, dit Projet NEER-TAMBA dont l’objectif global est d’améliorer les conditions de vie et les revenus des populations rurales les plus défavorisées, est allé au secours d’une unité de transformation du Manioc, dirigée par une jeune femme d’une trentaine d’années, mère de deux (2) jeunes enfants.

Située au secteur N°01 de Fada, dans la région de l’Est, l’Unité de Transformation du Manioc fonctionne depuis 2015. Elle a à sa tête, Madame YOUGBARE Germaine, la Présidente de l’unité de transformation baptisée « Groupement Wend-Nonga » (Dieu aime) en langue nationale Mooré.

Madame YOUGBARE fait la genèse de l’entreprise : « l’idée de la transformation du manioc est partie du fait que les producteurs n’arrivaient pas à écouler leurs productions. Alors, « Nous avons pensé à transformer le manioc en différents produits tels que l’atiéké, le gari, le tapioca entre autres. »

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Comme toute entreprise, le début ne fut pas facile : « Au moment où nous commencions notre activité, c’était difficile. Nous ne maîtrisions pas le travail. Nous savions seulement que l’on pouvait transformer le manioc en atiéké, en tapioca, en gari, etc. et nous manquions d’équipements de travail. Alors, nous rappions le manioc avec les rappeuses manuelles. Evidemment, nous n’arrivions pas à satisfaire notre clientèle. Malgré cela, nous nous sommes lancées dans l’activité, fortes de notre ferme volonté de réussir. Chemin faisant, nous avons eu l’idée d’approcher des
3 partenaires afin de solliciter un appui. C’est dans cette recherche d’appui que nous avons rencontré le Projet NEER-TAMBA, qui nous a apportés son aide. »

En effet, le Projet NEER-TAMBA est venu en aide au Groupement en 2017, à travers des équipements. Il s’agit de broyeurs, de presses, de tamis, de marmites. Et depuis l’obtention de ces équipements, l’activité de « Wend-Nonga » s’est considérablement développée.

De façon spécifique, le Projet NEER-TAMBA appuie les populations cibles de ses interventions à construire et renforcer leur autonomie et leurs capacités, à jouer un rôle moteur croissant, pleinement reconnu par les autres acteurs, dans la construction d’un tissu économique et social durable. Le Groupement Wend-Nonga s’inscrit pleinement dans cette option du Projet NEER-TAMBA et l’appui dont il a bénéficié n’a pas été que matériel. Il a bénéficié également de beaucoup d’activités de renforcement des capacités au profit de ses membres. La Présidente du Groupement en parle : « NEER-TAMBA nous a permis de bénéficier de voyages d’échanges à Yaoundé au Cameroun et à Dakar au Sénégal, respectivement en février 2019 et en avril 2019. »

A Yaoundé, Madame YOUGBARE a pris part à un forum qui a réuni une centaine de productrices et de transformatrices dans des filières variées telles que l’élevage, la culture du manioc, du maïs, du sésame entre autres.

A Dakar au Sénégal, Madame YOUGBARE a participé à la rencontre des jeunes ruraux sur les opportunités d’affaires. A ladite rencontre, les jeunes ruraux, au nombre de vingt-huit (28) étaient originaires du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo Kinshasa et du Congo Brazzaville entre autres pays.

Madame YOUGBARE raconte : « A ces rencontres, j’ai représenté ma région et mon pays le Burkina Faso » et annonce en même temps son programme, qui est l’engagement qu’elle a pris au sortir de ces opportunités d’apprentissage : « Mon rôle est de sensibiliser les jeunes à s’investir dans l’entreprenariat agricole.»

Et ce rôle, Germaine l’a assumé tout de suite dès son retour au Burkina Faso. Sa tâche ne fut pas difficile, fort heureusement. Et dame YOUGBARE de préciser : « Quand je suis arrivée à Pama, j’ai vu que les jeunes étaient déjà engagés dans l’entreprenariat et cela leur était bénéfique. Alors, je les ai sensibilisés à s’investir davantage dans l’entreprenariat agricole pour que nous puissions manger bio, ce qui est une valeur ajoutée. Le gain est énorme, tant du point de vue de la qualité des aliments que sur un plan commercial pour ne pas dire de compétitivité. »

Outre les actions de sensibilisation que Mme YOUGBARE a conduites à Pama à l’attention des productrices et des transformatrices, elle a animé des sessions de formation à Gayéri au profit de personnes qui exercent déjà l’activité de transformation. Ainsi, en cinq (05) jours, elle formé cinq (05) jeunes femmes à la transformation de la pate de manioc en atiéké et en gari (des variantes de la semoule de manioc).
Il y a le Projet de Développement de l’Agriculture (PDA) pour ce qui est de ma formation dans la transformation du manioc en pâte et en atiéké. Il y’a en outre l’Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA) qui a formé nos membres aux techniques de transformation du manioc en gari, en tapioca et en gâteaux. »
C’est pourquoi le Projet de Gestion Participative et Durable des Ressources naturelles au Nord, Centre-Nord et Est, dit Projet NEER-TAMBA dont l’objectif global est d’améliorer les conditions de vie et les revenus des populations rurales les plus défavorisées, est allé au secours d’une unité de transformation du Manioc, dirigée par une jeune femme d’une trentaine d’années, mère de deux (2) jeunes enfants.
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Madame YOUGBARE : « Le gain est énorme, tant du point de vue de la qualité des aliments que sur un plan commercial pour ne pas dire de la compétitivité »
Située au secteur N°01 de Fada, dans la région de l’Est, l’Unité de Transformation du Manioc fonctionne depuis 2015. Elle a à sa tête, Madame YOUGBARE Germaine, la Présidente de l’unité de transformation baptisée « Groupement Wend-Nonga » (Dieu aime) en langue nationale Mooré.

Madame YOUGBARE fait la genèse de l’entreprise : « l’idée de la transformation du manioc est partie du fait que les producteurs n’arrivaient pas à écouler leurs productions. Alors, « Nous avons pensé à transformer le manioc en différents produits tels que l’atiéké, le gari, le tapioca entre autres. »

Comme toute entreprise, le début ne fut pas facile : « Au moment où nous commencions notre activité, c’était difficile. Nous ne maîtrisions pas le travail. Nous savions seulement que l’on pouvait transformer le manioc en atiéké, en tapioca, en gari, etc. et nous manquions d’équipements de travail. Alors, nous rappions le manioc avec les rappeuses manuelles. Evidemment, nous n’arrivions pas à satisfaire notre clientèle. Malgré cela, nous nous sommes lancées dans l’activité, fortes de notre ferme volonté de réussir. Chemin faisant, nous avons eu l’idée d’approcher des
3 partenaires afin de solliciter un appui. C’est dans cette recherche d’appui que nous avons rencontré le Projet NEER-TAMBA, qui nous a apportés son aide. »

En effet, le Projet NEER-TAMBA est venu en aide au Groupement en 2017, à travers des équipements. Il s’agit de broyeurs, de presses, de tamis, de marmites. Et depuis l’obtention de ces équipements, l’activité de « Wend-Nonga » s’est considérablement développée.

De façon spécifique, le Projet NEER-TAMBA appuie les populations cibles de ses interventions à construire et renforcer leur autonomie et leurs capacités, à jouer un rôle moteur croissant, pleinement reconnu par les autres acteurs, dans la construction d’un tissu économique et social durable. Le Groupement Wend-Nonga s’inscrit pleinement dans cette option du Projet NEER-TAMBA et l’appui dont il a bénéficié n’a pas été que matériel. Il a bénéficié également de beaucoup d’activités de renforcement des capacités au profit de ses membres. La Présidente du Groupement en parle : « NEER-TAMBA nous a permis de bénéficier de voyages d’échanges à Yaoundé au Cameroun et à Dakar au Sénégal, respectivement en février 2019 et en avril 2019. »

A Yaoundé, Madame YOUGBARE a pris part à un forum qui a réuni une centaine de productrices et de transformatrices dans des filières variées telles que l’élevage, la culture du manioc, du maïs, du sésame entre autres.

A Dakar au Sénégal, Madame YOUGBARE a participé à la rencontre des jeunes ruraux sur les opportunités d’affaires. A ladite rencontre, les jeunes ruraux, au nombre de vingt-huit (28) étaient originaires du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo Kinshasa et du Congo Brazzaville entre autres pays.

Madame YOUGBARE raconte : « A ces rencontres, j’ai représenté ma région et mon pays le Burkina Faso » et annonce en même temps son programme, qui est l’engagement qu’elle a pris au sortir de ces opportunités d’apprentissage : « Mon rôle est de sensibiliser les jeunes à s’investir dans l’entreprenariat agricole.»

Et ce rôle, Germaine l’a assumé tout de suite dès son retour au Burkina Faso. Sa tâche ne fut pas difficile, fort heureusement. Et dame YOUGBARE de préciser : « Quand je suis arrivée à Pama, j’ai vu que les jeunes étaient déjà engagés dans l’entreprenariat et cela leur était bénéfique. Alors, je les ai sensibilisés à s’investir davantage dans l’entreprenariat agricole pour que nous puissions manger bio, ce qui est une valeur ajoutée. Le gain est énorme, tant du point de vue de la qualité des aliments que sur un plan commercial pour ne pas dire de compétitivité. »

Outre les actions de sensibilisation que Mme YOUGBARE a conduites à Pama à l’attention des productrices et des transformatrices, elle a animé des sessions de formation à Gayéri au profit de personnes qui exercent déjà l’activité de transformation. Ainsi, en cinq (05) jours, elle formé cinq (05) jeunes femmes à la transformation de la pate de manioc en atiéké et en gari (des variantes de la semoule de manioc).
Il y a le Projet de Développement de l’Agriculture (PDA) pour ce qui est de ma formation dans la transformation du manioc en pâte et en atiéké. Il y’a en outre l’Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA) qui a formé nos membres aux techniques de transformation du manioc en gari, en tapioca et en gâteaux. »
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Ces femmes transforment près de 500 kg de manioc par jour
Le Projet NEER-TAMBA n’a pas été le seul projet dont Madame YOUGBARE a bénéficié de l’appui. Elle le précise : « il y a d’autres partenaires qui m’ont soutenue. Il y a le Projet de Développement de l’Agriculture (PDA) pour ce qui est de ma formation dans la transformation du manioc en pâte et en atiéké. Il y’a en outre l’Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA) qui a formé nos membres aux techniques de transformation du manioc en gari, en tapioca et en gâteaux. »
« Les membres de notre Groupement gagnent de l’argent, qui est investi dans la scolarisation de nos enfants. Par mois, chaque personne peut gagner entre 20.000 F CFA et 25.000 F CFA. »
A ce jour, l’Unité de Transformation du Manioc Wend-Nonga (UTMWNG) de Fada est fière de ses résultats. En effet, ses membres ont pu acquérir un terrain à hauteur de 4 500 000 F CFA, qui lui tient lieu de siège. Outre cela, grâce au profit généré par l’activité de transformation, les membres du Groupement ont acquis une certaine autonomie financière : « Les membres de notre Groupement gagnent de l’argent, qui est investi dans la scolarisation de nos enfants. Par mois, chaque personne peut gagner entre 20.000 F CFA et 25.000 F CFA».
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Quelques produits dérivés du manioc, issus de l’unité Wend-Nonga
Et les membres du Groupement ne sont pas les seuls bénéficiaires de l’activité de transformation. Les producteurs de manioc en sont des bénéficiaires secondaires, eux qui, du fait du partenariat établi avec le Groupement Wend-Nonga écoulent toute leur production.

Sur les douze (12) membres du Groupement Wend-Nonga, on compte deux (02) hommes, à qui sont dévolus l’achat et le transport de la matière première d’une part et la presse de la pâte de manioc d’autre part. Leur contribution est d’un grand appui pour les dix (10) femmes dont la majorité a moins de trente (30) ans d’âge.
Cependant les difficultés ne manquent pas dans l’exercice de l’activité de transformation de Wend-Nonga : « Il y a des difficultés, car jusqu’à présent notre unité n’a pas été aménagée comme il le faut. Nous avons des difficultés également pour disposer d’eau, le point de ravitaillement étant loin de l’Unité de Transformation. Alors, nous dépensons beaucoup d’argent pour disponibiliser l’eau. Outre cela, nous manquons de moyens roulants pour le transport de la matière première depuis les champs jusqu’à l’Unité de Transformation. »

Bien que jeunes et frêles, ces femmes transforment près de 500 kg de manioc par jour.

Parties de peu de choses, ces femmes de l’Unité de Transformation du Manioc Wend-Nonga (UTMWN) ont déjà parcouru du chemin et elles ne sont pas près de s’arrêter.
Gageons que leur parcours inspire d’autres jeunes personnes, en quête d’autonomisation financière et surtout prêtes à s’y lancer !

Sources : Interviews réalisées auprès des membres de l’Unité de Transformation de Manioc Wend-Nonga.

Auteure : Caroline OUEDRAOGO, Responsable en Gestion des Savoirs et Communication, portefeuille FIDA au Burkina Faso, septembre 2020.

Contact : couedraogo@neertamba.org
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Le Projet de Gestion participative des Ressources Naturelles et de Développement rural au Nord, Centre Nord et Est (Projet NEER-TAMBA) est un projet de catégorie B, conçu par le Fonds international de Développement agricole (FIDA) et le Gouvernement du Burkina Faso en cohérence avec les grandes orientations de développement socio-économique du pays.

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